Le numérique pollue tout au long de sa vie : de la production des appareils à la gestion des déchets, en passant par son utilisation et les données stockées. Face au défi de la transition énergétique et pour lutter contre le réchauffement climatique, il est important de comprendre quel est l’impact de notre empreinte carbone numérique sur la planète et de savoir comment la réduire. Nous vous expliquons tout…
Qu’est-ce que l’empreinte carbone numérique ?
L’empreinte carbone numérique mesure l’impact de nos activités numériques (rechercher des informations via un navigateur, regarder une vidéo et écouter de la musique en streaming, envoyer un email…) sur l’environnement, et donc les émissions de gaz à effet de serre résultant de ces activités.
À ceci s’ajoutent la fabrication et le transport des appareils numériques (ordinateurs, tablettes, smartphones, objets connectés…) et la gestion des déchets de ceux-ci une fois actée leur fin de vie.
Enfin, la pollution numérique est également due à toutes les infrastructures du numérique, comme les datas centers (lieu où sont stockés et par où transitent les données d’Internet par exemple).
Quel est l’impact environnemental du numérique ?
Selon les chiffres de Shiftproject, le numérique est responsable, aujourd’hui, de 3 à 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et, selon une étude d’Ademe-Arcep sur l’empreinte environnementale du numérique en France, de 2,5% de l’empreinte carbone du pays.
Pour l’heure, ces chiffres ne démontrent qu’une faible part du numérique dans la pollution, mais celle-ci ne cesse d’augmenter et pourrait atteindre, selon les prévisions du rapport de la mission d’information sur l’empreinte environnementale du numérique du Sénat, 6,7% des gaz à effet de serre en France, soit une augmentation de 60%.
Cependant, selon cette étude, c’est la production des appareils numériques qui est principalement responsable de cette pollution numérique : environ 70% des gaz à effet de serre émis. Plus précisément, comme l’indique l’étude de Ademe-Arcep sur l’empreinte environnementale du numérique en France, ce sont les écrans et les téléviseurs qui génèrent l’essentiel de la pollution (entre 65 et 92%), suivi par les datas centers (de 4 à 20% et par les réseaux (de 4 à 13%).
Comment réduire son empreinte carbone numérique ?
Afin de lutter contre le réchauffement climatique et donc réduire son empreinte carbone numérique, il existe des gestes simples à appliquer quotidiennement. Et, vous pouvez également opter pour un fournisseur d’énergie verte.
Choisir un fournisseur d’électricité verte ?
Ces dernières années, le réchauffement climatique est devenu un véritable enjeu. Les consommateurs en ont conscience et cherchent à réduire leur empreinte carbone en souscrivant des offres vertes; c’est-à-dire issues des énergies renouvelables (éolienne, solaire, hydraulique, géothermie, biomasse).
Depuis 2007 et l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, de nombreux fournisseurs ont fait leur apparition et proposent, aujourd’hui, des offres d’électricité verte.
Pour vous aider dans vos recherches, vous pouvez utiliser un comparateur d’électricité. Grâce à cet outil, vous aurez accès, rapidement et facilement, aux offres d’énergie verte les plus adaptées à vos besoins. Pour bien comparer, prêtez une attention toute particulière aux prix du kWh et de l’abonnement.
Enfin, en souscrivant une offre verte, vous participez à la transition écologique en faisant un geste pour la planète, et vous réduirez également vos factures énergétiques. Car, contrairement aux idées reçues, les offres vertes ne sont pas forcément plus chères.
Quels sont les gestes simples à appliquer au quotidien ?
- Ne pas racheter un nouvel appareil lorsque celui-ci est défaillant, essayer de le réparer ou d’acheter du matériel reconditionné ;
- Ne pas regarder de vidéos en très haute définition et réduire la définition ;
- Bloquer la lecture automatique des vidéos sur les réseaux sociaux, comme Facebook, Youtube, TikTok ;
- Éviter la domotique et donc les objets connectés ;
- Éteindre vos box Internet la nuit et quand vous n’êtes pas chez vous ;
- Préférer le Wi-Fi aux réseaux mobiles.
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